L'Iran restera, et de loin, le plus mauvais souvenir de tout notre périple. Après un passage obligé par le Pendjab et une traversée éprouvante du Pakistan, nous atteignons la frontière tant redoutée. Notre carnet de passage en douane n'est pas valable ici. Nous craignons un refus de traverser le pays, ou la nécessité d'une escorte de police qu'il faut payer et surtout supporter 24h/24. Nous obtenons par la ruse les tampons nécessaires et après une fouille interminable des bagages, nous nous promenons librement en Perse.
L'impression de liberté s'estompe très vite. Je dois me résigner à porter le voile et si je l'oublie, la police se charge rapidement et énergiquement de me le rappeler.
L'arrivée en Turquie est un grand soulagement. Le froid est de nouveau au rendez-vous.
Nous suivons donc la côte jusqu'en Grèce. La guerre en Yougoslavie nous oblige à prendre une dernière fois le bateau, et le 15 mai, nous arrivons en Italie.
La moto commence à se sentir fatiguée.
Après 80 000 kilomètres sur les routes du monde, il est temps de rentrer, pour accueillir notre petite fille, qui se souviendra certainement de son premier grand voyage !
L'impression de liberté s'estompe très vite. Je dois me résigner à porter le voile et si je l'oublie, la police se charge rapidement et énergiquement de me le rappeler.
L'arrivée en Turquie est un grand soulagement. Le froid est de nouveau au rendez-vous.
Nous suivons donc la côte jusqu'en Grèce. La guerre en Yougoslavie nous oblige à prendre une dernière fois le bateau, et le 15 mai, nous arrivons en Italie.
La moto commence à se sentir fatiguée.
Après 80 000 kilomètres sur les routes du monde, il est temps de rentrer, pour accueillir notre petite fille, qui se souviendra certainement de son premier grand voyage !